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Glyphosate Un centre de ressources bientôt disponible

Le coordinateur interministériel Pierre-Etienne Bisch a indiqué qu’un centre de ressources avec les principales solutions techniques disponibles à ce jour pour se substituer au glyphosate devrait être disponible sous peu.

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La mission d’information commune sur le suivi de la stratégie de sortie du glyphosate a rappelé ce 17 janvier 2019 lors d’une conférence de presse à Paris, qu’elle allait travailler étroitement avec le préfet Pierre-Etienne Bisch qui coordonnera l’action des différents ministères avec la profession pour la stratégie de sortie du glyphosate.

Encourager le partage d’expérience

Le coordinateur interministériel a notamment indiqué qu’il fallait encourager le partage d’expérience et mettre en valeur auprès des autres les expériences intéressantes. « C’est ainsi en particulier qu’un centre de ressources avec les principales solutions techniques disponibles aujourd’hui pour se substituer au recours au glyphosate est en cours de mise en point, a-t-il ajouté en précisant qu’il serait disponible sous quelques jours. Il va comporter toutes une série de fiches qui seront ouvertes à tout public, mais peut être plus encore aux experts et aux conseillers du monde agricole. »

 

De plus, la mission a de nouveau rappelé avoir choisi la confiance vis-à-vis de la profession agricole pour sortir du glyphosate d’ici 2021 et non pas l’inscription dans la loi Egalim. « Clairement cette mission a pour but de sortir du glyphosate en l’accompagnant et non en l’imposant de façon unilatérale et non concertée », a insisté le député Jean-Baptiste Moreau (La Rem), un des rapporteurs de cette mission.

 

« La question est d’accompagner la profession pour identifier les cas d’impasses techniques et économiques, pour voir comment évoluer avec la profession vers la sortie du glyphosate », a-t-il complété.

Encore des « situations d’impasse »

« En non-labour, il y a une situation d’impasse et il convient de savoir si la période impartie est suffisante et si les alternatives seront prêtes d’ici là. Cela, on ne pourra le savoir qu’à la première étape qui arrivera à l’issue de la première année de travail de cette mission », a ajouté Julien Dive (Les républicains), qui préside la mission d’information. À ce sujet il a indiqué qu’un point intermédiaire sur les travaux de la mission parlementaire sera fait l’été prochain.

 

Déjà, la mission a indiqué avoir auditionné le ministre de l’Agriculture, le ministre de la Transition écologique, l’Inra, l’Irstea, et ce 17 janvier, les chambres d’agriculture ainsi que le coordinateur interministériel, le préfet Bisch. Dans les mois qui viennent, seront également entendus Brune Poirson, secrétaire d’État qui a négocié au niveau européen le renouvellement à 5 ans, d’autres chercheurs, les syndicats agricoles etc. afin d’entendre toutes les prises de position.

Convaincre nos partenaires européens

Pour effectuer ce travail, il est par ailleurs prévu d’avoir des contacts réguliers avec les instituts techniques, les chambres d’agricultures mais aussi des déplacements sur le terrain pour voir les problématiques que pose l’arrêt du glyphosate. Parallèlement, des discussions sont menées au niveau européen par les ministres concernés pour essayer de convaincre nos partenaires européens d’adopter la même stratégie vis-à-vis de cette substance active.

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